Musée d'art contemporain du château des Adhémar à Montélimar dans la Drôme

Patrimoine classé Musée d'Art contemporain Maison Romane Château fort

Musée d'art contemporain du château des Adhémar

  • 24 Rue du Château
  • 26200 Montélimar
Château des Adhémar
Château des Adhémar
Château des Adhémar
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Château des Adhémar
Château des Adhémar
Château des Adhémar
Musée dart contemporain du château des Adhémar
Crédit photo : Matpib - Sous licence Creative Commons
Propriété du département

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIe siècle
Construction initiale
1164
Reconnaissance impériale
XIIIe siècle
Construction des murailles
XIVe siècle
Tour de Narbonne
1580
Démolition partielle
1889
Classement historique
1926
Fin de la prison
1965
Acquisition départementale
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Château des Adhémar ou des Papes : classement par liste de 1889

Personnages clés

Comte de Toulouse Initiateur de la construction de la motte castrale et du donjon.
Duc de Lesdiguières Ordonne la démolition partielle du château en 1580.

Origine et histoire du Musée du château des Adhémar

Le château des Adhémar, dit aussi château de Montélimar, se situe à Montélimar dans la Drôme. Les premières mentions évoquent un ouvrage du XIe siècle élevé par le comte de Toulouse, vraisemblablement concomitant à la construction de la chapelle dite Sainte-Guitte ; il s’agissait d’une motte castrale avec un donjon, défendue par un talus et un large fossé, placée au‑dessus de l’église paroissiale Saint‑Pierre. Dans la seconde moitié du XIIe siècle, la famille des Adhémar transforma cet ensemble en palais ; le castrum montilium Adhemari traduit la richesse de la lignée, dont la souveraineté fut reconnue par un diplôme impérial en 1164. Vers 1200, la seigneurie fut partagée entre deux frères, ce qui entraîna l’édification de deux pôles seigneuriaux : au nord se trouve la tour de Narbonne, vestige de l’un des pôles, et à l’est la citadelle, dont les murailles du XIIIe siècle formeront plus tard le réduit défensif des fortifications du XVIe siècle. Au XIVe siècle la tour de Narbonne fut édifiée et, à cette époque, le vieux château appartenait au pape. Vers 1580, l’essentiel du vieux château, à l’exception du donjon, fut démoli sur ordre du duc de Lesdiguières pour laisser place à des fortifications plus modernes. La forteresse servit ensuite de prison pendant tout le XIXe siècle et conserva cette fonction jusqu’en 1926. Le logis seigneurial a été classé monument historique en 1889. L’élément le plus remarquable est le logis seigneurial, ou palatium, rare ensemble palatial d’architecture romane comprenant une grande salle inférieure et une grande salle supérieure de même dimension (125 m2). La salle supérieure est ouverte à l’ouest par une enfilade de larges fenêtres en plein cintre et se prolonge par une loggia aux mêmes ouvertures ; la grande salle inférieure présente un plafond à la française ; l’ensemble est orienté vers la ville. L’église du XIe siècle, de dimensions importantes, avait probablement une fonction paroissiale et fut dédiée à saint Pierre ; au XVIe siècle la nef fut transformée en poudrière tandis que la partie nord demeura une chapelle dédiée à sainte Agathe. L’appellation Sainte‑Guitte résulte d’une mauvaise lecture des archives au XIXe siècle. Des vestiges médiévaux majeurs subsistent encore, tandis que les transformations du XVIe siècle ont entraîné la disparition de plusieurs bâtiments secondaires. Propriété du département de la Drôme depuis 1965, le château a accueilli entre 2000 et 2017 un centre d’art contemporain. Ce centre, inscrit dans le projet des trois châteaux départementaux de Montélimar, Grignan et Suze‑la‑Rousse, visait à croiser création contemporaine et patrimoine et a accompagné des projets d’artistes locaux. Au fil de son existence il a présenté une cinquantaine d’expositions temporaires, réunissant des artistes reconnus comme John Armleder, Daniel Buren, Felice Varini, Ann Veronica Janssens ou Olga Kisseleva, ainsi que de jeunes créateurs. Le château reste aujourd’hui un témoin important de l’évolution des architectures castrale et palatiale sur le site de Montélimar.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Période d'ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site de l'office du tourisme ci-dessus.